Un test sanguin et urinaires positifs, des yeux ronds de joie et de gaieté…

Ce jour-là nous étions très heureux, le futur papa l’était encore plus car c’était son cadeau d’anniversaire. Etre enceinte pour  la première fois déclenche un sentiment maternel indescriptible     

pavant le chemin pour une belle aventure qui commence et qu’il  faudra aborder dans les meilleures conditions. Synonyme d’un  chamboulement hormonal dans le corps de chaque femme, la grossesse se traduit souvent par des symptômes totalement nouveaux. Dans mon cas, des bouffées de chaleur, l’envie de manger du thon avec tomate laitue et du citron, des crachas, une grande envie de dormir tout le temps, mais aussi des brûlures  d’estomac que j’ai dû supporter pendant tout le premier trimestre.


Premier trimestre

Souffrant constamment de brûlures d’estomac, j’avais essayé de m’alimenter naturellement (carottes, amandes…) mais rien ne m’apaisait, j’ai donc laissé tomber l’idée de chercher d’autres remèdes tout en mettant un point d’honneur à ne pas prendre des médicaments. J’ai donc dû subir une perte d’appétit complète, une amertume dans la bouche qui ne me quittais pas, des crachas toutes les 5 minutes, des palpitations… Cela dit, je me découvrais petit à petit, un chamboulement hormonal, un état d’âme qui change et mes envies alimentaires aussi. C’était justement le cas pour le lait, que je ne buvais habituellement pas, mais dont j’ai soudainement repris la consommation. Il faut savoir que les envies sont quelque chose de naturel chez l’homme, mais quand la femme tombe enceinte celles-ci peuvent changer radicalement, l’important étant de ne pas en faire une fixation.

Aussi, pendant une partie de ma grossesse, j’ai eu droit à quelques pertes de mémoire que mon gynécologue s’amusait à appeler le symptôme sympathique de la grossesse. Cependant, je prenais soin de coucher mon vécu par écrit sur un petit carnet dédié au gynécologue : je notais spécialement tout ce que je ressentais de jour en jour afin de me faciliter la tâche le jour du contrôle en n’omettant aucun détail. La plupart du temps j’avais droit à une réponse dans le genre: « Ah ça me rassure tout ça al hamdou Allah, ça prouve que la grossesse se développe très bien »
A 10 semaines le sexe du bébé a été repéré par mon gynécologue, qui l’a ensuite confirmé deux semaines plus tard : c’était un garçon. Oui, celui-là même qui avait hanté mes rêves. En effet, j’avais fait 7 rêves avant de connaître le sexe du bébé soubhana Allah et cerise sur le gâteau, j’ai même rêvé du prénom du bébé.


Deuxième trimestre 

Plus de brûlures, l’appétit qui revient petit à petit… je pouvais enfin commencer à prendre un bon petit déjeuner sain et un déjeuner, donc deux repas par jour suivis d’un fruit vers 18H00 (au choix). Un tout petit ventre qui grandissait mais qui n’était pas très visible, sans oublier une sensibilité qui s’installe et qui devenait dérangeante car je pleurais pour un RIEN comme un petit bébé. Par contre, grâce à ma documentation rien ne m’étonnait vraiment car je savais que cela faisait partie du bon développement du bébé mais le comble c’est la sciatique de grossesse, une douleur juste insupportable. Ceci étant, je n’ai jamais dramatisé, bien au contraire j’étais très ZEN et à chaque fois je me répétais le conseil de mon gynéco qui disait que tout cela contribue à un bon développement de mon bébé. Finalement, j’ai fait appel à une spécialiste dans les massages des femmes enceintes et qui m’a énormément aidée à apaiser cette sciatique.

2 points essentiels à faire pendant ce trimestre là –

  • Les achats, un point incontournable lors de la préparation d’un accouchement. Oui, j’avais commencé mes achats le 4 ème mois car je me soucis de tout et donc j’ai commencé à chercher un peu de ce que je voulais mais que je ne trouvais pas au Maroc, nous avons alors décidé mon mari et moi de tout ramener de l’étranger, le babycook, le transat, la poussette, les pots de conservations de l’alimentation, un pack de biberon avec stérilisateur, les produits d’hygiène… Puis le trousseau de Mohamed Salman personnalisé que j’ai fait faire chez une copine à Marrakech qui est juste adorable et qui a confectionné avec amour tout ce que je lui ai demandé. Pour me faciliter la tâche, j’avais fait un tableau sur excel que je garde toujours en mettant en avant tout ce que je devais acheter pour bébé, ce que je devais ramener dans sa petite valise de maternité, ainsi que la mienne, sans oublier le fameux buffet de naissance qui me tenait à cœur.

  • Une echo morphologique obligatoire au 5 ème mois et j’insiste sur ça, c’était ma première expérience mais lors de cette echo j’avais découvert les petits organes de Mohamed Salman. Certes, c’est une séance qui dure 45 minutes mais qui est très riche en termes d’informations. L’idée est surtout de s’assurer que les organes de bébé vont bien et qu’il n’a aucune malformation.


Troisième trimestre

Je commençais à me documenter encore plus sur l’accouchement par voie basse afin de pouvoir diminuer les douleurs que je ne connaissais pas mais que j’avais réellement envie d’expérimenter. La positivité était toujours présente durant toute ma grossesse malgré les douleurs et la fatigue que j’avais ressenties ; encore une fois, je ne dramatisais pas les choses car j’avais hâte de rencontrer mon beau bébé. Comme tout le monde, j’ai fait 3 cours de préparation à l’accouchement (nous en avions prévu 4 mais les choses ont changé) mais je voulais surtout apprendre la respiration pour mieux maîtriser mes douleurs. Il faut dire que la sage-femme qui s’était déplacée chez moi est juste adorable et m’avait énormément aidé à mieux cerner deux respiration ( des contractions et de la poussée) mais pas seulement ça… Je m’était tellement acharnée sur l’accouchement par voie basse que je refusais l’idée de passer en césarienne, mais grâce à Naisma Isder j’avais compris que c’était une bouée de sauvetage pour mon bébé et moi, et heureusement que cela existe pour beaucoup de cas qui en ont besoin. Le plus important c’est que bébé et maman aillent bien et qu’ils se retrouvent dans les meilleurs conditions possibles afin que la maman garde un bon souvenir de son accouchement.

Mon bébé ne cessait de grandir et cela était visible sur mon ventre qui devenait de plus en plus rond en laissant des fois entrevoir des petites mains ou des pieds qui se dessinaient dessus.

Pendant toute la période de ma grossesse je communiquais avec Mohamed Salman et ce, depuis le 1er jour ou j’ai su que j’étais enceinte, cela crée un lien affectif entre la maman et son fœtus, puis d’après quelques études la voix maternelle aide au développement cognitif du fœtus et c’est juste magique ce moment d’échange. Par ailleurs, 9 mois de grossesse c’est presque 270 jours qu’on a tendance à oublier avec le temps mais il existe toujours une meilleure façon de graver chaque instant, eh oui depuis que je suis tombée enceinte j’ai créé un fichier word où je partageais avec Mohamed Salman mon quotidien autour de ces 270 jours.